Georg Friedrich Haendel, psaumes, motets & cantates

Orchestre baroque Modo antiquo Federico FIORIO sopraniste Direction Federico Maria Sardelli

Georg Friedrich Haendel, psaumes, motets & cantates (1707) Il a 22 ans lorsqu’il entreprend son voyage en Italie. C’était une étape cruciale de la formation des artistes européens, particulièrement du XVIIe au XIXe siècle. On y retrouvera bientôt Mozart, Berlioz et ont d’autres !  Et sans les attendre, la clarté latine n’était-elle pas, depuis Goethe et même Dürer, le dernier refuge de l’âme allemande sur le point de sombrer dans le chaos ? Il s’agissait d’un véritable pèlerinage qui permettait aux artistes de s’inspirer de l’art de l’antiquité et de la Renaissance italienne, enrichissant ainsi leur inspiration et leur style. Après un court séjour à Florence, Haendel rejoint Rome. Au début de ces années 1700, la ville des papes comptait de formidables artistes tels Alessandro et Domenico Scarlatti ou Corelli. Autant dire qu’il n’arrivait pas en territoire vierge ! Mais ses premières oeuvres convainquent et très vite les « grands » se disputent sa manière, d’autant plus qu’à partir de son séjour à Venise où il écoute les partitions de Lotti, Vivaldi, Albinoni, sa personnalité s’affirme encore et en fait un maître-orfèvre du chant lyrique. Lorsqu’il quittera l’Italie en 1710 pour rejoindre Hanovre et y devenir Kapellmeister, la formation italienne si décisive pour le compositeur, était achevée. Il pourrait désormais en diffuser les fruits, en particulier à Londres, qu’il n’allait pas tarder à rejoindre, comme … champion de l’opéra italien (avec Rinaldo, inspiré des fureurs délirantes et fantastiques de poèmes de l’Arioste, dès juin 1711!

Placement libre